"Le marché s'est détendu et le contrat que nous avons signé est une offre globale qui nous garantit prix et fiabilité", a indiqué François Servantie, président de la filiale française de Yara. Il souligne qu'avec des besoins de l'ordre de 0,4 milliard de m3 de gaz par an, cette usine représente 1% de la consommation française. L'usine avait été arrêtée début juillet 2006 à la suite de l'envolée des prix du gaz naturel dont l'évolution est voisine de celle du pétrole brut. "A l'époque il y avait peu de gaz disponible et les prix étaient très inflationnistes. C'est pourquoi nous avions préféré arrêter provisoirement notre activité", a précisé M. Servantie.
Cette décision n'avait pas entraîné de conséquences pour les 130 salariés du site qui ont continué à être payés. L'usine du Havre, dont le gaz représente 80% des coûts de production, fabrique chaque année environ 400.000 tonnes d'ammoniac et 350.000 tonnes d'urée, qui entrent dans la composition d'engrais azotés.