Alors qu'elles étaient restées stables depuis le milieu des années 90, les superficies de maïs irrigué ont ainsi diminué de 13% entre 2003 et 2006, selon la revue Agreste du ministère. Le recul atteint 26% en Poitou-Charentes, région où les ressources en eau sont particulièrement limitées. Il est de 12% en Midi-Pyrénées et de 10% en Aquitaine, première région par l'étendue de ses surfaces en maïs. Dans le même temps, les volumes d'eau à l'hectare progressent pour compenser les déficits de précipitations, passant de 1.600 m3 par ha en 2002 à 2.400 m3 pendant la grande sécheresse de 2003 et 2.700 m3 en 2005. Les rendements du maïs irrigué sont supérieurs d'une vingtaine de quintaux à l'hectare à ceux des cultures sèches, souligne le ministère. Ils peuvent même atteindre 40 quintaux dans les régions les plus méridionales comme Midi-Pyrénées. Mais l'irrigation a un coût. Sur la période 2003-2005, les producteurs spécialisés dans le maïs irrigué ont dépensé en moyenne 2.900 euros d'électricité. Pendant cette même période, la facture d'eau de l'irrigation a atteint 2.600 euros, soit 66 euros par hectare irrigué.
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