Cette faible diminution des surfaces survient après des fortes baisses, conséquences des sécheresses de 2003 et 2005, de 9% en 2005 et 10% en 2006, ajoute l'AGPM. Ce ralentissement de la baisse s'explique principalement par des prix "soutenus et attendus comme tels pendant toute la campagne à venir". Cependant, le repli au niveau national des surfaces cache des fortes différences selon les régions. D'un côté, un léger tassement est attendu en Midi-Pyrénées.
Par contre, une baisse plus significative est escomptée dans les régions continentales en raison de résultats décevants en 2006 (Auvergne et Bourgogne), et de nouvelles restrictions administratives pour l'irrigation (Bassin Parisien). Toutes les régions de la façade atlantique et de la Manche verront leurs surfaces progresser comme en Vendée qui bénéficie d'une politique volontariste de création de réserves d'eau.
L'AGPM entend "continuer à agir pour que les agriculteurs puissent bénéficier normalement" des innovations constituées par les nouvelles variétés de maïs OGM. Elle rappelle que 500 hectares de maïs OGM en 2005 et 5.000 ha en 2006 ont été cultivés, mais ne donne pas de prévision pour 2007. Daniel Chéron, directeur général de Limagrain, actionnaire majoritaire de Vilmorin, quatrième semencier mondial, faisait état, en février dernier, d'au moins 30.000 ha d'OGM en France en 2007.
