"Sur le plan national, les autres collectifs se sont arrêtés cette semaine (...) Nous ne pouvons pas nous battre tous seuls et nous avons donc décidé de suspendre le mouvement", a expliqué Sébastien Absolu, porte-parole du mouvement et responsable local de Greenpeace pour le dossier OGM. Le moratoire devait intervenir avant le début des cultures OGM, "mais les premiers semis ont été observés cette semaine dans le sud-ouest", a-t-il ajouté, en regrettant également le "silence" du ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, qui "ne s'est pas exprimé publiquement en trois semaines de mouvement".
Les grévistes strasbourgeois, qui se livraient en milieu de journée à une distribution de tracts dans le centre-ville, ont également indiqué avoir reçu pendant la semaine le soutien d'une trentaine de personnes qui se sont relayées auprès d'eux. Selon M. Absolu, Strasbourg était la septième ville de France où des militants anti-OGM avaient entamé un jeûne partiel ou une grève de la faim, après Paris, Angoulême, Périgueux, Montpellier, Toulouse et Pau.