 Des atouts économiques, de sécurité routière et environnemental (© Aravlis Institut du végétal & B. Minier) |
L'OniGC a ainsi développé tout un argumentaire à destination du ministère des Transports pour que soit modifié cet article R 312-4 du code de la route. Selon leurs estimations, cette augmentation de 10 % du poids total de chaque véhicule permet de réduire le coût final à la tonne d'environ 11 %. Cela améliorerait la compétitivité des transporteurs et de la filière grain française par rapport aux voisins européens qui sont déjà passés à une logistique 44 tonnes mais aussi la sécurité des routes avec une diminution de 15 % le trafic routier et, pour le seul transport des céréales et oléoprotéagineux, de 2000 mouvements véhicules par jour. En termes environnementaux, cela se traduit par une réduction de consommation de gazole de près de 13,1 millions de litres et 107 000 tonnes de CO² par an.