« Quels avantages pour le non-labour ? »

(© B.N., Terre-net)

« Je ne comprends pas les avantages qu’apporte le non-labour ? J’ai déjà essayé de ne pas labourer une bordure de champ que j’ai travaillé comme j’ai pu en passant plusieurs fois avec un vibro, le résultat est sans appel, heureusement que j’ai pu faire cet essai loin de la route » explique le forumeur "pibeste" qui pose cette question aux terrenautes : « Quels avantages pour le non-labour ? ». C’est notamment l’intérêt agronomique qui l’intéresse.

Pour "miniboost", la réponse est claire : « L’avantage du semis direct ou simplifié est : économique, rapide et agronomiquement plus intéressant. Moi qui ai des terres argileuses, le non-labour facilite mes apports d’engrais début février alors que les sols ne sont pas ressuyés. » Selon lui, « le labour est très gourmand en carburant et en usure des socs et pointe. »

La matière organique en surface

Le terrenaute "steph 72" remarque l’augmentation de la matière organique et de la portance des sols en non-labour. "Bart 37" renchérit sur ce sujet : « Outre les économies de temps et d’argent qui ont déjà été relevées, il faut insister sur le fait que le non-labour permet de garder la matière organique en surface ». Il précise que les bénéfices se font sentir au bout de quelques années et plus particulièrement sur les cultures de printemps qui « sont littéralement boostées au démarrage dans l'humus qui se crée au fur et à mesure des successions de cultures et d'engrais verts ».

Economique et rapide

"Bart 37" explique que la matière organique maintenue en surface et les conséquences mécaniques des Tsl (techniques sans labour) procurent une meilleure portance des sols et un meilleur drainage naturel au bout de quelques années.

"Dairy", qui laboure 50% de ses surfaces (les blés de maïs et avant maïs) rappelle tout de même que si l’on vise les économies de désherbage et la limitation du risque mycotoxines, il vaut mieux privilégier le labour.