"Il s'agit de prouver que la cohabitation entre cultures OGM et non OGM n'est pas possible. Si l'Allemagne refuse le maïs transgénique MON810, c'est qu'il y a une raison", a indiqué à la presse un des porte-parole de la Confédération paysanne, David Eychenne. Les anti-OGM comptent plonger une bandelette dans un tube contenant des grains ou des feuilles de maïs broyés provenant de cultures limitrophes aux parcelles transgéniques, afin de révéler sur le même principe qu'un test de grossesse, une éventuelle présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Une cinquantaine de militants se sont rassemblés jeudi devant la Direction départemental de l'Equipement et de l'agriculture (DDEA) pour obtenir la localisation précise des cultures OGM, "même s'il n'y a pas d'obligation de la part des pouvoirs publics de préciser où sont ces cultures", a-t-il ajouté. Selon la DDEA, une information au public était prévue dans le cadre d'un décret à l'échelle cantonale. En Ariège, 160 exploitations sur un total de 2.000 sont spécialisées dans l'agriculture biologique, dont le cahier des charges est fortement incompatible avec la présence d'OGM, selon la Confédération paysanne.
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