Des chercheurs du Cnrs de Toulouse et de l’Inra de Montpellier ont été surpris par la pyrale du maïs. Chez l’espèce modèle de la pyrale du maïs, il y a deux types de femelles : celles qui émettent des phéromones* Z et celles qui émettent des phéromones E. Il y a également deux types de mâles : ceux qui sont sensibles aux phéromones Z et ceux qui sont sensibles aux phéromones E. Tout paraissait donc simple : les mâles Z s’accouplent avec les femelles Z et les mâles E avec les femelles E.
Et bien non. Les chercheurs ont montré que les mâles s’accouplent aussi bien avec les femelles émettant la phéromone à laquelle ils sont sensibles que celles émettant la phéromone à laquelle ils ne sont pas sensibles. Ainsi, les mâles Z s’accouplent aussi bien avec les femelles Z qu’avec les femelles E. Les phéromones ne suffisent donc pas à expliquer la décision de l’accouplement chez la pyrale du maïs.
Les chercheurs pensent que la décision d’accouplement est plutôt influencée par le niveau d’apparentement génétique, c'est-à-dire par la ressemblance génétique entre le mâle et la femelle. Cette hypothèse reste encore à analyser…