M. Estrosi est arrivé samedi matin heure locale (mi-journée à Paris) à Fort-de-France pour témoigner sa "solidarité" aux planteurs touchés par les intempéries et "s'engager à prendre toutes les mesures" pour une remise en état de leurs exploitations "le plus rapidement possible". Le secrétaire d'Etat a survolé des centaines d'hectares de bananeraies dévastés.
Lors d'une visite d'une exploitation au Vauclin (sud-est atlantique), il a relevé qu'outre la banane, d'autres cultures, traditionnelles, ou de fruits tropicaux avaient été touchées par le cyclone. "C'est l'agriculture qui subit les conséquences essentielles de ce drame climatique", a-t-il dit. La "question essentielle" est celle du "chômage technique" sur les exploitations bananières, a répondu le gérant de l'exploitation, Charles Rimbaud. "En l'absence de production de bananes, c'est pas moins de la moitié du personnel qui n'aura pas d'activité durant un an", selon lui.