L'insecte, susceptible de causer 150 millions d'euros de dégâts par an à la culture du maïs en France, a été capturé à Buschwiller, non loin de la zone où les deux premiers spécimens ont été découverts, précise un communiqué. En conséquence, la préfecture a étendu à l'intégralité du territoire d'une douzaine de communes la "zone focus" d'un rayon de cinq kilomètres autour des points de capture, où se concentrent les mesures de lutte.
Dans cette zone, qui comprend les communes de Saint-Louis, Huningue et Kembs, les agriculteurs ont obligation de traiter les champs de maïs avec des insecticides (deux épandages à 15 jours d'intervalle) et d'instaurer une rotation des cultures excluant le maïs jusqu'en 2009. Il leur est interdit de déplacer de la terre ayant porté du maïs, de transporter du maïs jusqu'au 15 septembre et de le récolter avant le 15 septembre.
Obligation de traiter les champs de maïs
Le périmètre de la "zone de sécurité", d'un rayon de 10 km autour des zones de capture qui n'est soumise à l'obligation du traitement par insecticide qu'en 2008, reste inchangé, ajoute le communiqué.
Les premières chrysomèles ont été capturées fin juillet dans le Haut-Rhin. Les préfectures de Saône-et-Loire et du Jura ont également pris des mesures pour empêcher la prolifération des coléoptères.