Les manifestants anti-OGM réclamaient un moratoire immédiat sur les cultures OGM en plein champ, le respect du principe de précaution et des garanties de non contamination. Début juillet, le ministère de l'Agriculture a publié la liste des cantons dans lesquels étaient implantées des parcelles de cultures OGM, révélant qu'en Bretagne les cantons de Redon, Hédé (Ille-et-Vilaine) et de Rochefort-en-Terre (Morbihan) étaient concernés pour une surface totale de plus de deux hectares.
Les militants anti-OGM regrettent le "peu de transparence" qui règne autour de ces informations. "Nous devons savoir précisément où se trouvent ces parcelles", a déclaré Fabienne Glasson, porte-parole du collectif "Bretagne sans OGM". "Chercher une parcelle dans un canton, c'est tenter de trouver une aiguille dans une botte de paille", a-t-elle ajouté. Une délégation composée de militants, d'élus et de représentants d'association de consommateurs a été reçue par la DDAF en début de soirée.