Michel Barnier arrivera vendredi en Martinique et sera samedi également en Guadeloupe, précise le communiqué. Le gouvernement a évalué mercredi à environ 500 millions d'euros les dégâts causés le 17 août en Martinique et en Guadeloupe par le cyclone Dean, promettant d'aider ces deux départements d'Outre-mer à effacer toute trace de la catastrophe. Une première enveloppe de 225.000 euros, au titre des secours d'extrême urgence, a été débloquée "pour répondre aux besoins essentiels des personnes sinistrées".
Interrogé sur la radio BFM, M. Barnier a indiqué que parmi les 500 millions d'euros de dégâts, "près de 180 millions" concernaient "l'agriculture, avec des pertes de récoltes et des outils de travail détruits". Le ministre a souligné que la somme de 225.000 euros débloquée était une "somme de secours d'urgence pour aider immédiatement des gens qui ont tout perdu". "Les mécanismes de soutien, le fonds de secours d'urgence mis en place par Christian Estrosi (le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer) et Michèle Alliot-Marie (la ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer), des mécanismes d'anticipations des aides européennes que nous demandons vont mobiliser des sommes beaucoup plus importantes", a-t-il ajouté sans préciser le montant de ces sommes.
M. Barnier a aussi affirmé que les délais dans le versement des aides seraient "très rapides". Le ministre a enfin souhaité que la politique de réparation et de soutien soit "équitable". "Les producteurs de bananes sont très touchés, nous allons trouver des mécanismes européens pour aider et compenser ces pertes de revenus", a-t-il encore indiqué, ajoutant qu'il s'attacherait aussi à rencontrer les responsables des autres filières touchées, citant notamment l'élevage, le maraîchage, la pêche ou l'aquaculture.
