"Je veux aller beaucoup plus loin sur la concurrence pour faire baisser les prix à la consommation - je pèse mes mots - en intégrant toutes les marges arrières dans le calcul du seuil de revente à perte", a-t-il déclaré lors de l'université d'été du Medef. "Un dispositif particulier sera étudié pour les produits agricoles", a-t-il ajouté. Les "marges arrières" sont des ristournes déguisées que les distributeurs obtiennent au titre d'une coopération commerciale (mise en valeur d'un produit sur un rayon, présence dans un catalogue, etc), réelle ou non.
Depuis l'application de la loi Galland de 1996, interdisant notamment de revendre à perte, ces "marges arrière" ont explosé, atteignant en moyenne 35% du montant payé par le distributeur à l'industriel, et jusqu'à 70% pour certains produits (le saucisson par exemple).