Partis de l'église du village, les militants se sont rendus devant une entreprise du groupe américain Monsento, puis se sont dirigés vers une parcelle OGM avant d'être reçus à la sous-préfecture, a indiqué à l'AFP Franciska Soler, militante anti-OGM.
Une quarantaine d'agriculteurs et de représentants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs se sont regroupés devant la parcelle pour la protéger "par précaution", a précisé le président FDSEA du Loir-et-Cher, Jean-François Daudin.
Ils ont refusé de rencontrer les militants: "nous sommes là pour défendre l'agriculteur et le droit à la recherche", a indiqué M. Daudin. De leur côté, les militants OGM ont déploré ce refus, regrettant que "les agriculteurs ne veulent pas rencontrer les citoyens", a affirmé Franciska Soler.