A l'occasion des débats préparatoires au Grenelle de l'environnement, "des ONG se sont élevées contre une généralisation de cette énergie, persuadées, et je pense qu'elles n'ont pas forcément tort", que si on développait les biocarburants "de manière anarchique, ce serait au détriment de la production alimentaire et des forêts", a déclaré M. Frémont. Les biocarburants sont "une piste à explorer avec la plus grande prudence", a-t-il ajouté.
En revanche, M. Frémont a rappelé que le président de la République, Nicolas Sarkozy, avait affirmé en mai, en recevant les organisations non-gouvernementales du Grenelle, qu'il n'était "pas question de remettre en cause la politique nucléaire du pays, qui nous assure un confort et une sécurité en production d'électricité, et que nos voisins nous envient".
Outre le nucléaire, les biocarburants sont un des sujets du Grenelle où il y a un "constat de désaccord" entre ONG et agriculteurs, avait affirmé fin septembre Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie.