"On est dans un esprit de progrès mais on ne peut pas accepter n'importe quoi", a-t-il déclaré à son arrivée au ministère de l'Ecologie. Evoquant la réduction des phytosanitaires de 50% en dix ans, réclamée par les écologistes, il a jugé "que ça mettrait la production en péril s'il y a une maladie et qu'on ne peut plus lutter contre". "On n'a pas trop servi de bouc émissaire jusqu'à présent et j'espère que ça continuera aujourd'hui", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l'Agriculture Michel Barnier indiqué qu'il n'était "pas opposé à un objectif chiffré de réduction des phytosanitaires à condition à condition de respecter le travail des agriculteurs qui sont des gens qui se lèvent tôt". "Il ne faut pas d'idéologie sur ce sujet, mais être pragmatique", a-t-il ajouté.