"Sur le fond, c'est plutôt quelque chose de positif. Le problème, ce n'est pas dans le cadre national que ça doit se régler. Il faut qu'il saisisse la clause de sauvegarde de l'Union européenne pour geler les cultures, autrement c'est une escroquerie", a déclaré M. Bové dans sa maison biologique en bois située sur le plateau du Larzac.
"On attend du gouvernement qu'il s'engage et saisisse la clause de sauvegarde comme l'a fait la majorité des pays européens aujourd'hui", a-t-il poursuivi, précisant que "la mobilisation continuera tant que la France ne s'est pas engagé clairement sur la clause de saisie de la Communauté européenne".
Le président Sarkozy a annoncé jeudi à Paris la suspension de la culture commerciale des OGM, "en attendant les conclusions d'une expertise à conduire par une nouvelle instance, qui sera créée" d'ici la fin de l'année.