Outre le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et la secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, étaient présents Nicolas Hulot, Yannick Jadot (Alliance pour la planète) et Jean-Pierre Clamadieu pour le Medef. Pour Nicolas Hulot, le bilan du Grenelle est "très positif", même s'il faut "rester vigilant sur le suivi". Les travaux vendredi devraient recommander un état des lieux avant un lancement à grande échelle des agro-carburants, alors que la hausse des prix alimentaires semble condamner cette première génération de biocarburants.
"C'est une fausse bonne idée", a estimé M. Hulot, pour qui il y a "énormément de risques pour la biodiversité" (engrais, pesticides). "Ce qui fait sens, ce sont les agro-carburants de deuxième génération" (qui utilisent la totalité de la plante et de ses déchets), a indiqué à l'AFP M. Clamadieu. "Il faut absolument pousser la recherche sur les agro-carburants de deuxième génération", a renchéri Yannick Jadot (Greenpeace/Alliance pour la planète).
Dans le chapitre "responsabilité environnementale des entreprises" figurent les questions d'alerte en cas de pollution et d'éthique, notamment sur les importations de bois tropicaux qui portent atteinte à la biodiversité.
