 Des essais menés sur des semences pelliculées de tournesol (© B.N., Terre-net) |
Dans le cadre du programme de recherche "Evaluation et réduction des risques liés à l’utilisation des pesticides", l’université de Grenoble I a étudié l’impact toxico-écologique de la lutte contre les larves de taupin au moyen de semences pelliculées avec du fipronil, une substance aujourd’hui interdite. La technique du pelliculage des semences présente des risques d’intoxication d’autres espèces comme les vers de terre ou les abeilles. Mais l’étude de semences de tournesol montre que les doses de fipronil utilisées sont beaucoup plus basses que dans les traitements conventionnels et que la contamination atmosphérique lors du semis est pratiquement inexistante si le pelliculage est bien réalisé. Une autre technique à base d’appâts contaminés pourrait ainsi se substituer au pelliculage. Les 2 intérêts de la méthode sont la faible dose utilisée à l’hectare et l’intervention en dehors de la période de semis.