"Sur une question qui fait l'objet d'un tel débat dans la société française depuis plus de dix ans, il n'était pas sérieux de voter, en urgence et en catimini, un texte qui, s'il contenait quelques avancées, restait très en dessous des exigences exprimées pendant le Grenelle de l'environnement", estime l'ancienne ministre.
"De ce point de vue, le gouvernement est bien inspiré de revoir sa copie, et de prendre le temps d'une décision plus juste", ajoute Mme Voynet pour qui "l'étape suivante, c'est naturellement l'activation de la clause de sauvegarde auprès de la Commission européenne".
La sénatrice de la Seine-Saint-Denis invite le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo "à aller jusqu'au bout de sa démarche, en prolongeant d'ores et déjà le gel des cultures OGM au-delà du délai initialement fixé le 9 février".