"La clause de sauvegarde vient, enfin. Enfin, parce que ça fait cinq ans qu'on la demande. Dans des régions comme la Bretagne ou le Poitou-Charentes, voilà trois ans que nous avons déclaré nos régions hors OGM et nous avions été renvoyés devant les tribunaux", a déclaré Mme Royal, interrogée par la presse lors d'une visite consacrée aux municipales.
Selon l'ex-ministre de l'Environnement, "le président de la République a été contraint par un rapport de tenir sa parole et de protéger la santé publique". "Heureusement qu'il y a eu ce rapport: il n'a pas pris ses responsabilités. (...) On est sorti par la force du secret", a-t-elle ajouté, faisant allusion aux conclusions du "comité de préfiguration de la haute autorité sur les OGM". "Parce que c'était caché, la décision politique ne venait pas. C'est la transparence qui a permis à la décision politique de venir de façon contrainte et forcée. (Nicolas Sarkozy) a été forcé d'agir", a affirmé Mme Royal. "Enfin, la France va acter la clause de sauvegarde et le principe de précaution, il était temps", a-t-elle conclu.