"Je n'ignore nullement que, dans ma propre famille, certains sont contre", a déclaré M. Sarkozy devant le Conseil national de l'UMP réuni à Paris. "J'avais le choix entre trois solutions. La première, ne rien faire, mais dans ce cas-là, c'est toute la crédibilité du Grenelle de l'environnement qui était mise par terre. C'est un choix, mais ce choix politique-là, je ne le veux pas (...) car tourner le dos aux questions d'environnement, c'est une erreur historique", a ajouté le chef de l'Etat. "J'avais le choix de la suspension, mais la suspension eût été critiquée à la fois par les partisans des OGM et par les adversaires des OGM. Les uns m'auraient dit, c'est trop M. le président, les autres m'auraient dit, c'est pas assez M. le président (...) c'est une absence de décision et moi je suis là pour prendre des décisions", a expliqué le président de la République. "Voilà la raison pour laquelle je soutiens l'appel à la clause de sauvegarde", a-t-il estimé. "Et ça ne veut pas dire que la France ne doit pas participer à la recherche sur les OGM, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas un avenir avec les OGM. Ca veut simplement dire que lorsque le principe de précaution est en jeu, je fais le choix politique majeur de porter notre pays à l'avant-garde du débat sur l'environnement", a-t-il conclu.
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