"La décision du gouvernement, qui a suivi les recommandations de la Haute autorité provisoire sur les OGM, d'interdire la culture du MON810 rend justice au combat que mènent les +faucheurs volontaires+ depuis 10 ans", a déclaré l'avocat à l'AFP. "J'attends une amnistie présidentielle de l'ensemble des faucheurs", a-t-il ajouté. "
En apprenant la décision du gouvernement, j'ai eu une pensée émue pour les magistrats d'Orléans et de Versailles qui nous avaient donné raison en première instance", a aussi réagi Me Roux, alors que sont attendus de nouveaux procès pour fauchage, notamment à Chartres le 8 avril.
Le 18 décembre dernier, des peines comprises entre trois et six mois de prison avec sursis avaient été requises devant la cour d'appel d'Orléans, comme en première instance, à l'encontre de 32 militants anti-OGM. L'arrêt a été mis en délibéré au 26 février.