Ces amendements "abaissent les exigences en matière d'évaluation du risque, replacent la compétence sur les cultures OGM sous l'autorité exclusive du ministère de l'Agriculture, limitent le droit à l'information du public", s'insurge Mme Voynet dans un communiqué.
"Des engagements importants ont été pris lors du Grenelle de l'environnement", estime l'ancienne ministre qui dénonce un "détricotage des promesses, sur les OGM comme sur d'autres sujets". "A rebours des tentations ultra-conservatrices des parlementaires UMP, le gouvernement doit faire la preuve qu'il peut tenir ses engagements", ajoute-t-elle. Le projet de loi sur les OGM doit être examiné en séance publique au Sénat à partir du 5 février.