"Monsanto étudie toutes les options légales pour défendre la liberté des agriculteurs français d'utiliser des produits autorisés et sûrs", a déclaré cette porte-parole, sans souhaiter préciser si cela pouvait signifier le dépôt d'un recours devant le Conseil d'Etat. L'arrêté d'interdiction de la culture du Mon810 "n'a aucun fondement scientifique", a-t-elle en outre dénoncé. L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) avait déjà prévenu fin janvier de son côté qu'elle allait attaquer cet arrêté, par une procédure d'urgence au Conseil d'Etat. Monsanto avait attaqué au Conseil d'Etat un précédent décret du 5 décembre dernier qui interdisait la livraison de semences OGM aux agriculteurs, selon le ministère de l'Agriculture.
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