Un tiers des surfaces de grandes cultures en non-labour

En 2006, un tiers des cultures annuelles ont été implantées sans retournement. Seules 21% des surfaces étaient concernées en 2001. Le non-labour s’adapte mieux aux cultures d’hiver que de printemps. Sa pratique est très variable suivant les régions. Toutes les cultures connaissent une progression du non-labour sauf le blé dur où la technique était déjà majoritaire en 2001. De 25% en 2001, le non-labour touche à présent une petite moitié des surfaces de blé tendre. Pour le colza, les chiffres atteignent 47%.

La proportion de terres non labourées est la plus forte dans les exploitations de plus de 400ha où elle s’élève à 58% toutes cultures confondues et à 74% sur blé tendre. « Placés dans une région à forts risques d’érosion, les agriculteurs de Midi-Pyrénées ont été des précurseurs du non-labour. Ils le pratiquaient déjà en 2001, l’adoptent aujourd’hui sur 85% des superficies de blé dur et à 76% pour le blé tendre. Ce choix est loin d’être uniforme sur tout le territoire » note le Scees.

0,3 passage supplémentaire

Les surfaces en non-labour reçoivent un peu plus d'herbicides. « On dénombre, en moyenne et toutes cultures confondues, 0,3 passage supplémentaire avec un herbicide par rapport aux agriculteurs labourant les sols. Cet écart est de 0,3 passage pour le blé tendre et 0,7 pour le colza » chiffre le Scees.

Le non-labour n'est pas une pratique exclusive puisque sur les 34% de surfaces sans labour en 2006, seules 11% n'ont jamais été retournées depuis 2001.

 

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