Les pouvoirs publics proposaient 30 à 35%, un niveau jugé "inacceptable" par la profession. "Nous avons consentis des efforts au-delà du raisonnable", a commenté Michel Masson, président de la FDSEA du Loiret, à l'issue des discussions. "Plus de la moitié des irrigants seront lourdement affectés. Si avions dû aller au-delà, cela aurait signé la mort des cultures de betteraves et de légumes".
Plus de 1.500 agriculteurs s'étaient rassemblés dans le calme sur le parvis de la cathédrale à l'appel de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et des Jeunes agriculteurs du Loiret, de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher, des Yvelines, de l'Essonne et de la Seine-et-Marne. Au même moment, une réunion se tenait à la préfecture pour fixer les règles des prélèvements de l'eau sur la nappe de Beauce pour 2008.
"La solution retenue témoigne du sens de la responsabilité de ceux qui l'ont négociée. Ces contraintes partagées n'ont d'autres buts que d'éviter une situation de crise aussi pénalisante pour l'économie agricole que pour l'environnement", indique un communiqué de la préfecture qui "salue l'effort des irrigants".