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Un sachet micro-ondable qui cuit les pommes de terre comme à la vapeur en 7 minutes : c’est la dernière innovation de la gamme proposée par Bayard Distribution. « Nous cherchons toujours à faire ce que les autres ne font pas » explique Françoise Bayard. Son mari renchérit : « Cela nous plaît davantage de faire un produit qualitatif plutôt qu’une production de masse. Nous aimons tout ce qui est marketing : l’innovation, le packaging. Nous voulons mettre la pomme de terre à un certain niveau ».
Chair ferme, fondante ou spéciale ?
 La vitelotte, fameuse pomme de terre à la chair violette se présente en "vertbag" ©B.N., Terre-net |
Guidés par les attentes du consommateur, les époux Bayard sont et se sont progressivement orientés vers des conditionnements de plus en plus petits et des emballages pratiques : « Maintenant, il n’y a plus de beaucoup de stockage, les gens n’ont plus de cave. Il y a aussi beaucoup de jeunes qui se mettent à faire la cuisine. Souvent, ils souhaitent une pomme de terre spécifique pour faire un plat en particulier ». Bayard Distribution propose donc des "vertbags", petits sacs de 2,5kg, 1,5kg ou 1kg et va jusqu’à 500gr avec les sachets micro-ondables.
 Le sachet micro-ondable est "Saveur de l'année 2008"©B.N., Terre-net |
La gamme est constituée de 3 segments : les chairs fermes, les fondantes et les spéciales. C’est sur ce dernier créneau qu’on trouve des variétés comme la Corne de Gatte, la Juliette des Sables, la Ratte ou encore la Vitelotte du Santerre. En dehors des filets traditionnels, l’entreprise conditionne aussi ses pommes de terre en cartons, en caisses de bois, en petits sacs appelés "verbag" ou encore en sachet micro-ondable. C’est ce dernier qui a valu à Bayard Distribution une sélection au titre des innovations des régions au Sial 2006.
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Du côté de la chaîne de conditionnement Les pommes de terre qui arrivent dans la chaîne de conditionnement passent par un calibreur, un épierreur puis une laveuse. Elles sont séchées avant de passer dans une trieuse calibreuse à lecture optique à la pointe de la technologie. Les pommes de terre ainsi triées sont reparties sur 3 chaînes en fonction du type de conditionnement choisi. Une chaîne est consacrée à l'emballage en sachets micro-ondables et barquettes, une autre aux cartons et caisses en bois et une dernière aux sacs. Ensuite, les pommes de terre passent par l'étape palettiseur avant de rejoindre le frigo de départ où elles sont chargées le plus rapidement possible. « Nous sommes en flux tendu. La qualité dépend de la fraîcheur » note Françoise Bayard.
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