"C'est à l'honneur de cette majorité d'avoir saisi le taureau par les cornes. Le sujet est difficile: ça fait 15 ans que tous les gouvernements se le renvoient et ça fait 15 ans qu'on attend d'avoir enfin un cadre clair sur les OGM", a-t-elle déclaré. "Il faut voir d'où on vient", s'est-elle indignée, rappelant qu'avant le Grenelle de l'environnement, il y avait 20.000 hectares de cultures de maïs transgénique, le MON810, dans les champs et "très peu d'encadrement juridique".
"Là, on a la clause de sauvegarde sur ce maïs qui était le seul OGM cultivé en France, de façon commerciale, et on est en train de construire un cadre juridique avec un système de responsabilités, avec la transparence, avec un Haut conseil sur les biotechnologies pour éclairer tout le monde, qui fait participer la société civile: on avance", a-t-elle estimé. "On a une obligation légale d'avoir un encadrement", a-t-elle fait remarquer rappelant que la France devait transposer français une directive européenne. "On essaie de le faire du mieux qu'on peut avec un équilibre qui préserve l'avenir", a-t-elle estimé.