"Revenons aux fondamentaux et à la prévention. La loi considère qu'un certain nombre de comportements n'ont pas lieu d'être. Ce n'est pas dans ce tribunal que se décideront des choix de société", a estimé le procureur Philippe Peyroux. "Les idées avancées par les prévenus sont séduisantes, et on peut les respecter. Nous y sommes tous sensibles. Mais les modalités d'expression sont contraires au droit ", a-t-il ajouté.
Estimant que la France appliquait le "principe de précaution", le procureur a toutefois dénoncé "une orchestration de la peur ". Il a également requis une amende supplémentaire de 300 euros pour 23 des 58 faucheurs qui avaient refusé de se faire prélever leur ADN durant leur garde à vue.
Mardi, les députés ont entériné le "délit de fauchage" de cultures OGM et la peine de deux ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende correspondante, prévus dans le projet de loi sur les organismes génétiquement modifiés, examiné pour le cinquième jour à l'Assemblée.