"J'appelle chacun à prendre ses responsabilités", a dit la secrétaire d'Etat, interviewée par le Monde juste avant la reprise des travaux de l'Assemblée mardi. Elle a mis en cause le président du groupe UMP et aussi le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo. "Il y a un concours de lâcheté et d'inélégance entre Jean-François Copé qui essaie de détourner l'attention pour masquer ses propres difficultés au sein du groupe et Jean-Louis Borloo, qui se contente d'assurer le minimum", a-t-elle déclaré au quotidien.
L'adoption surprise de plusieurs amendements de la gauche avait fait sortir de leurs gonds les députés UMP, qui ont exigé mardi plus de "lisibilité" sur ce texte sensible, dont le Sénat a eu la primeur en février.
Dans Le Monde, la secrétaire d'Etat martèle que "si le travail de préparation préalable avait été fait dans le groupe, cela ne se serait pas produit". "Ce n'est pas normal qu'il y ait eu si peu de députés en séance. Manifestement, M. Copé n'arrive pas à tenir le groupe", a encore dit Mme Kosciusko-Morizet. Lors de la reprise des travaux mardi, Jean-Louis Borloo a essayé de calmer le jeu en se déclarant "intégralement solidaire" de la position de sa secrétaire d'Etat.