![]() Jean Sanssené (Lasalle Beauvais et Gis Phynopi) conseille d’éviter le fractionnement des doses. (© Terre-Net) |
En ce qui concerne l’effet de la dose, Jean Sanssené explique que l’efficacité et la persistance du traitement dépendent directement de la dose appliquée. « Plus vous utilisez des doses faibles, plus l’effet baisse.» Selon les résultats de l’étude, l’utilisation de doses faibles favorise l’augmentation du taux de souches résistantes. Jean Sanssené conseille d’éviter le fractionnement des doses.
Utiliser les mélanges variétaux
« Il est impossible de réduire la quantité de fongicides si la pression parasitaire reste forte » remarque Jean Sanssené. Il faudrait donc diminuer la pression parasitaire pour limiter l’utilisation des fongicides. « Pour cela, il faut des variétés résistantes ou tolérantes, en les choisissant à partir d’informations récentes, ou cultiver des mélanges variétaux.» Les mesures de lutte agronomique permettent également de faire baisser la pression parasitaire : éliminer les résidus de culture, source d’inoculum, grâce au labour ou réduire la fréquence de la culture hôte en allongent les rotations.
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