"Il ne faut pour oublier que, pour nourrir leur population, les Etats dépendent de la liberté de commercer. Or nous voyons déjà des actions prises au niveau national, comme celle de limiter des exportation de produits alimentaires (référence à une récente décision de l'Egypte qui a fait monter les cours du riz, ndlr), avoir des effets dévastateurs au niveau mondial", écrit le directeur du Fonds monétaire international dans cette tribune publiée par le Financial Times.
"A cet égard, mener à bien le cycle de Doha serait d'une aide capitale dans la mesure où cela réduirait les barrières douanières et les distorsions de concurrence et où cela favoriserait le commerce agricole", ajoute M. Strauss Kahn dans ce texte qui plaide plus généralement en faveur d'une approche mondiale pour enrayer la hausse des prix alimentaires. L'un des points clefs (et pierre d'achoppement) des négociations dites de Doha menées sous l'égide de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concerne la libéralisation des échanges agricoles.
