Les rendements de la plupart des grandes cultures étaient en croissance constante depuis la fin de la seconde guerre mondiale mais depuis une dizaine d’années, ils stagnent. « La productivité du blé tendre atteint 79 quintaux à l’hectare pendant l’année record 2004, avant de plonger en 2005 » indique Laurent Bisault pour le Scees. En 2007, avec 64q/ha, le niveau de rendement du blé tendre était inférieur à celui de 1997. Depuis 10 ans, la stagnation des rendements du blé tendre est effective même s’il existe des variations annuelles et géographiques.
Efficience de la fertilisation
![]() Source : Agreste - Statistique agricole annuelle |
« Contrairement à la fertilisation, les forts rendements vont de pair avec une utilisation importante des produits phytopharmaceutiques » remarque Laurent Bisault. Pas question toutefois de conclure que la stabilisation des rendements est liée à une moindre utilisation des phytos car leurs caractéristiques et leur efficacité ont évolué au fil des ans.
Fortes disparités régionales
Les rendements du maïs ont suivi le même type de courbe que celle du blé tendre, avec de fortes variabilités régionales ces dernières années. « Elles traduisent entre autres le manque d’eau, un facteur important pour cette plante » précise Laurent Bisault. Les rendements du maïs sont moins dépendants de la quantité d’azote et des traitements phytos que le blé.