Les trains et les TGV ne s'arrêtaient plus à Quimper mais à Rosporden pour faire débarquer les passagers, a précisé la SNCF, en raison de cette action menée par une cinquantaine d'agriculteurs de la FDSEA. Les manifestants exigent un rendez-vous à la préfecture.
Près de Morlaix, dans le nord du Finistère, un barrage filtrant comptant au moins une quarantaine de tracteurs, selon les gendarmes, a été installé en début d'après-midi par des agriculteurs de la FDSEA (syndicat des exploitants agricoles) et du CDJA (jeunes agriculteurs) ainsi que des entrepreneurs agricoles sur un rond-point près de la voie express RN12. Ils se sont ensuite dirigé vers l'hôtel des impôts de Morlaix. "Tout est sur le bureau du préfet, on attend les réponses, on ne fera pas éternellement des barrages filtrants", a indiqué à l'AFP Jean-Jacques Rozec, du syndicat FDSEA.
A Rostrenen (Côtes d'Armor), un petit groupe d'agriculteurs avec des tracteurs procédaient aussi à un barrage filtrant sur la RN164, de même qu'entre Pontivy (Morbihan) et Loudéac (Côtes d'Armor), une trentaine d'agriculteurs filtrait la circulation.
Au Mans, une centaine d'ambulanciers venus de plusieurs départements de l'ouest se sont rassemblés pour une opération escargot avant de se réunir devant la préfecture de la Sarthe. Une cinquantaine d'ambulances a ensuite bloqué les accès au dépôt pétrolier du Mans, faute d'avoir pu pénétrer dans l'enceinte du dépôt gardé par les forces de police, a indiqué Didier Guillot, délégué régional de la Fédération nationale des artisans ambulanciers. "Nous attendons la fin de la réunion au ministère des Finances où sont reçus nos responsables nationaux, tout dépendra de son issue", a-t-il ajouté.
Dans la Manche, des agriculteurs ont bloqué mardi les accès de seize stations services du groupe Total, sur les 24 que compte le département.