Il a rappelé que la politique européenne prévoit que 7% des surfaces cultivées en Europe soient dédiées aux biocarburants. "Cela signifie 93% pour l'alimentation. C'est une politique raisonnable", a-t-il indiqué, ajoutant que "d'autres pays comme le Brésil ou les Etats-Unis ont des ambitions beaucoup plus fortes". "La question n'est pas celle des biocarburants mais de la place qu'ils occupent", a-t-il martelé.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé mardi les participants au sommet de Rome de la FAO sur la sécurité alimentaire à parvenir à un consensus sur les biocarburants et à ne pas être tentés par des "politiques alimentaires qui appauvrissent les voisins". Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent de mardi à jeudi à Rome, siège de la FAO, l'agence de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, pour tenter de trouver des remèdes à la crise alimentaire mondiale et à la flambée des prix.