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L’irrigation du maïs en fin de cycle est décisive pour permettre un transfert optimal de biomasse vers les grains. Le maïs n’exprime pleinement son potentiel de rendement que si les apports d’eau sont corrects jusqu'au stade « humidité du grain 38-40 %». La méthode proposée par Arvalis Institut du végétal donne une estimation de l’humidité des grains qui permet à l’agriculteur de positionner efficacement la dernière irrigation.
La méthode commence par le prélèvement de trois fois 5 épis normaux à trois endroits du champ. Après avoir coupé l’épi en deux par le milieu, on observe la couleur des grains du côté de la pointe de l’épi. L’importance de la largeur de la bande jaune orange brillant au sommet du grain est directement liée à l’humidité du grain.
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Grâce à cette grille chaque épi prélevé reçoit une note. L’humidité des grains du champ dépend de la note obtenue par la majorité des épis.
Avec cette estimation, l’agriculteur peut décider de refaire un tour d’eau pour garantir une alimentation hydrique permettant d’assurer le rendement. Cette décision se base sur 3 indicateurs : le stade d’humidité des grains, l’état hydrique du sol (tensions, humidité) et les prévisions météorologiques.
Note obtenue par la majorité des épis
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Humidité des grains estimée
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1
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Plus de 50%
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2
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Proche de 50 %
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3
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Moins de 50 %
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4
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Moins de 45%
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En sols moyens à profond quand le stade « humidité du grain 50% » est atteint, l’irrigation est terminée sauf si le déficit en eau du sol est très élevé ou si la météo prévoit un temps chaud et sec pour la semaine suivante. Dans ces cas-là, un dernier tour à dose réduite peut être envisagé. En sols superficiels, il faut effectuer un dernier tour d’eau dans la semaine qui suit le stade « humidité des grains 50% ».