C'est vers 09H30, lors d'une patrouille près du village de Valdivienne, que la gendarmerie a découvert les pieds de maïs transgénique pliés et laissés sur place. Il s'agit, selon le propriétaire du champ, d'une parcelle d'essai entourée d'une barrière pollinique de 2.000 m2 (plants de maïs non-transgénique censés empêcher la dissémination du pollen des OGM hors de la parcelle).
L'agriculteur, qui se qualifie lui-même de producteur de semences "expérimentateur", a indiqué à un correspondant de l'AFP que ses champs avaient été à plusieurs reprises la cible des faucheurs d'Ogm, notamment en 1994 et en 2007. Il n'a pas donné l'identification des plants fauchés, précisant seulement qu'il s'agissait de maïs résistant au glyphosate (herbicide).
Selon lui, les faucheurs devaient être "trois ou quatre" et ont cassé les pieds de maïs "à la main et peut-être en s'aidant d'une chaîne". Aucune organisation n'avait revendiqué le saccage jeudi soir. Les gendarmes, qui ont ouvert une enquête, ont prélevé des échantillons de plants encore entiers jeudi, a constaté le correspondant de l'AFP.