Groupama prêt à sortir de la phase expérimentale

Lors de la conférence organisée par Groupama au salon d’Outarville le 3 septembre 2008, Robert Drouet, vice président de Groupama, a émis quatre conditions pour généraliser l’assurance climatique sur récoltes expérimentée depuis 2005.

Le mode d’indemnisation et de calcul de la prime assise sur les rendements historiques (moyenne olympique) pourrait être revu en prenant en compte des références plus favorables aux producteurs. Robert Drouet prévoit aussi l’extension de l’assurance climatique en productions fourragères.

En arboriculture, l’assurance climatique serait assise sur des prix et des volumes de productions qui permettent de garantir un niveau d’indemnisation satisfaisant en cas de sinistre.

Pour en savoir plus :

Stéphane Gin, Groupama : « Politiquement, 3 questions restent sans réponse » (interview vidéo)
(cliquez sur la vidéo pour la visualiser
ou cliquez ICI pour la visualiser en plus grand format)


© Vidéo Terre-net Web TV

La généralisation de l’assurance climatique reposerait aussi sur un système de réassurance qui, au regard des expérimentations menées dans d’autres pays, ne pourra être assis que sur des financements publics.

26 % de la surface de céréales assurés

Par ailleurs, Robert Drouet souhaite que la subvention versée par l’Etat reste fixée à 35 % du montant de la prime pour un taux de risque de 25%. Il pencherait pour un système unique de cotisations afin de mettre fin progressivement au doublon « Fonds national de garantie des calamités agricoles – assurance sur les risques climatiques ».

Pour financer davantage l’assurance climatique, deux pistes ont été évoquées : ramener de 11 % à 5 % les cotisations assises sur les primes d’assurances ou, prendre en charge partiellement l’assurance climatique par les fonds collectés au titre de la modulation.

Les représentants de l’Apca, de la Fnsea et de JA présents à la conférence partagent les mêmes positions sur la généralisation de l’assurance climatique.

« L’assurance climatique est aujourd’hui un produit robuste et fiable adapté aux besoins des agriculteurs pour faire face aux coups durs », estime Robert Drouet.

L’expérimentation de l’assurance climatique couvre 3,3 millions hectares (12 % de la SAU française) et plus précisément, 26 % des céréales et 30 % des protéagineux cultivés. Soixante trois milles exploitations ont déjà souscrit un contrat.

La prime d’assurance s’élève en moyenne à 17 euros par ha mais après déduction de la subvention, elle ne revient à l’exploitant qu’à 12€ par hectare. Envisager un taux de risque de 20 % ou de 15 % est envisageable mais le montant de la prime à payer serait alors bien supérieur et l’exploitant ne bénéficierait plus de la subvention de l’Etat de 35 %.

En cas de sinistre, les délais d’indemnisation sont actuellement de 3-4 mois.

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