Explication :
L’implantation a été difficile au mois de d’août. Les premiers semis ont été réalisés plutôt en conditions humides et à partir du 24 août, la sécheresse a perturbé la préparation des terrains. Ces conditions ont engendré l’hétérogénéité des levées. Ensuite, les températures douces sur la Bretagne ont été favorables à la bonne production de matière verte avant l’hiver. Sur la région Centre, la fraîcheur durant le mois de septembre l’a limitée (voir carte de modélisation de matière verte établie au 1er décembre). Seule la bordure de la Manche avait des valeurs élevées sur lenNord de la France.
Cliquer sur l'image pour agrandir |
Le début du printemps a été très humide surtout le mois de Mars, sensibilisant un peu plus les colzas implantés en parcelle hydromorphe. Le début du mois d’avril est plus froid que la normale. Entre le 6 et le 8 avril, les colzas déjà en fleurs en Charente et Poitou vont accuser le coup (on enregistrera -3.4°C le 7 avril à Poitiers). En région Centre, Ile de France et Normandie, les stades sont tout justes en début floraison. Autre phénomène particulier à cette époque : le mauvais indice rayonnement/température surtout pour les variétés qui ont fleuri les dernières à partir du 15-17 avril, ceci n’étant pas favorable à la nouaison (voir graph ci-dessous)
Cliquer sur l'image pour agrandir : |
Pendant la floraison, la météo plutôt fraiche pendant la phase de contamination n’a pas été favorable aux contaminations quelque soit la zone (voir Article sur le colza, les conditions climatiques et sclérotinia, zone de Rennes et Niort). A partir de début mai, les températures plus favorables ont fait rapidement défleurir les colzas en fin floraison et les pluies absentes ont limité le collage des pétales.
Le remplissage des siliques s’est effectué sans problème particulier, surtout au regard des températures maxi, puisque durant cette période très peu de journées ont dépassé 25°C dans l’après-midi. En règle générale, les Pmg (poids de mille grains) ont été plus élevés que la normale de l’ordre de 0,5 à 1 gramme pour mille grains, surtout à cause du rayonnement intercepté par les plantes au cours de la phase autotrophie de la silique. On voit bien sur la carte ci-dessous que le rayonnement a été limitant sur le sud de la région Centre, Poitou et Charente ainsi que sur tout l’est de la France.
Cliquer sur l'image pour agrandir |