"Cette demande avait un caractère dangereux car si le tribunal avait donné suite c'est tout le mouvement social qui se retrouvait dans une situation extrêmement difficile", a déclaré M. Bové, à l'Afp. Pour l'ancien candidat à la présidentielle "le tribunal a relaxé en tenant compte qu'il aurait sinon créé un précédent invraisemblable, car d'habitude ce sont les salariés qui peuvent poursuivre pour entrave à la liberté de travailler", a-t-il expliqué. "Monsanto a tenté de passer en force et de nous faire condamner. Le président du tribunal a compris que Monsanto avait voulu instrumentaliser cet acte d'envahissement", a-t-il poursuivi.
Trente militants anti-OGM, parmi lesquels des membres de la Confédération paysanne comme José Bové ou de Greenpeace, tel Arnaud Apotheker, étaient poursuivis pour avoir envahi le site de Monsanto à Trèbes, aifn d'y "inspecter" des silos en vue d'y découvrir d'éventuels semences transgéniques destinées à la commercialisation.