Alcimed, société de conseils et d’aides à la décision appliquée aux sciences de la vie et à la chimie estime dans une récente étude « Du bois ou des micro-algues, qui gagnera la course du biocarburant ? » que « les algues sont en passe de gagner cette course du biocarburant nouvelle génération. En effet, le biodiesel issu des algues paraît aujourd’hui plus proche du stade d’industrialisation que le bioéthanol à partir de sources lignocellulosiques ».
Les deux filières de production llignocellulosique (bois, paille…) et des algues ne sont pas en compétition avec les productions alimentaires, pour la production de biocarburants.:
Et la diversification des sources de production d’énergie étant un enjeu majeur, on peut s’attendre toutefois à ce que différentes sources naturelles (bois, algues, jatropha, …) puissent à coexister dans les décennies à venir.
Pas de concurrence
« Encore fortement soutenus par des subventions publiques, les biocarburants de 1ère génération peinent à trouver un modèle économique viable : les récentes fortes croissances de la demande en biocarburants et en denrées alimentaires ont engendré une hausse du prix des matières premières mettant à mal de nombreuses usines de biocarburant ne pouvant plus garantir un prix compétitif face à celui du pétrole pourtant élevé », explique Pierre Gadrat, responsable de la BU Chimie, Matériaux, Energie.
De plus, même si toutes les productions céréalières et oléagineuses en Europe étaient transformées en biocarburant, seuls 25% des besoins actuels seraient couverts. A cela s’ajoutent les problèmes de déforestation, l’abus de biocides et d’engrais.