Après s'être rendus au marché de Rungis où ils ont rencontré des grossistes, les producteurs sont allés à Combes-la-Ville (Seine-et-Marne) dans les centrales d'approvisionnement Leader Price et Logidis qui fournit les hard-discount, a précisé à l'AFP le secrétaire général de la FNPL, Bruno Scherrer. Chez Logidis, les producteurs ont exigé et obtenu la destruction d'environ une tonne et demie de tomates d'origine marocaine, a-t-il ajouté. "On a pu vérifier qu'une partie de la distribution ne jouait pas le jeu en privilégiant systématiquement l'importation aux produits français pour faire baisser les prix", a déclaré Bruno Scherrer, estimant que "cela mettait en péril (les) exploitations". Une délégation devait être reçue à 14H00 au ministère de l'Agriculture, selon la FNPL.
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