« Cet accord découle d'un mémorandum» signé par les deux groupes l'année dernière à Lisbonne à l'occasion de la visite du président brésilien Luis Lula da Silva pour la production de 500.000 tonnes de biodiesel par an, précise le communiqué distribué à l'occasion d'une rencontre d'entrepreneurs brésiliens et portugais à Lisbonne.
Cette initiative intitulée «Projet Belem» prévoit la constitution d'une société avec 50% de participation de chacune des entreprises. Cette société devrait produire 600.000 tonnes d'huiles végétales pour leur transformation en biodiesel de deuxième génération, dont la moitié seront produites au Portugal, destinées à être commercialisées en Europe, et prioritairement sur le marché ibérique.
Des projets solides
D'après le président de Galp, Manuel Ferreira de Oliveira, cette "joint-venture" devrait générer des recettes annuelles de l'ordre de 740 millions d'euros «lorsque la production aura atteint sa vitesse de croisière», soit en 2015. «Nous allons produire pour le Portugal et l'Europe la moitié de ce que nous produisons en biodiesel», a souligné le ministre brésilien des Mines et de l'Energie Edison Lobao, qui a également participé à ce séminaire.
M. Lobao a par ailleurs assuré que la crise financière n'affecterait pas les projets énergétiques entre le Portugal et le Brésil. Galp et Petrobras sont également associés notamment dans l'exploitation de pétrole au large des côtes brésiliennes et en Angola. «Nos projets sont solides notamment dans le secteur de l'énergie et dans ce secteur nous ne manquerons pas de financements», a-t-il affirmé dans des déclaration à la presse en marge de cette rencontre.