L’Unpt soutient le projet de taxe sur les sacs plastiques à usage unique


Le sac biodégradable vient en complément
des sacs réutilisables et ne se substitue à celui-ci
que lorsque il n’y a pas d’alternative réutilisable ou
que celle-ci n’est pas viable, comme dans le cas
des sacs fruits et légumes(© B.N., Terre-net Média)
L’objectif du projet de taxation des sacs plastiques à usage unique est d’inciter à l’usage des sacs biodégradables. « Cette taxe n’est donc pas destinée à être payer, ni par le consommateur, ni par la grande distribution car elle n’a pas vocation à être perçue. Le sac biodégradable présente différents avantages : il est d’origine végétale, à base de pomme de terre ou de maïs, il est biodégradable et il est fabriqué localement » souligne l’Unpt dans un communiqué de presse.

L’Unpt rappelle l’objectif écologique de la mesure : « Il permet de substituer un sac plastique par un sac biodégradable qui a fait la preuve de son intérêt environnemental, comme le démontre une étude l’Ademe sur les sacs de caisse. »

Des nouveaux débouchés

Côté économie, les sacs biodégradables à base de pomme de terre le sont à base de fécules, qui sont de toute façon transformées dans deux usines françaises avant d’être commercialisées. La filière de pomme de terre féculière pourrait trouver là une occasion de développer de nouveaux débouchés.

Enfin, l’Unpt insiste sur l’aspect social : « Cette nouvelle filière permettra de relocaliser de l’emploi sur nos territoires et de stimuler l’activité économique dans une période fortement troublée, tant au niveau agricole qu’au niveau industriel. »

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