![]() Les symptômes au champ ne permettent pas de différencier les deux sous espèces de Microdochium (© Terre-net Média) |
Pas de mycotoxines
Ce qu’on l’on sait déjà de ces 2 sous espèces est qu’il n’y a pas de différenciation visuelle possible d’après les symptômes. Il faut procéder à une analyse moléculaire pour les distinguer. M. nivale et M. majus ont des conditions de développement différentes, notamment au niveau de la température. Elles sont présentes sur feuilles et sur épis mais n’engendrent pas de production de mycotoxines. Elles ont aussi des résistances aux fongicides différentes.
Il reste des interrogations sur ces deux sous espèces. Elles ont été observées en 2007 et 2008 : est-ce un effet ponctuel consécutif à 2 années pluvieuses et froides sur la floraison et la post-floraison ? Est-ce que le contexte fongicides a un effet sélectif sur les espèces ?