Une action contre Greenpeace jugée irrecevable


0,15ha de maïs avait été fauché chez Claude Ménara
par Greenpeace qui avait réparé les dommages
(© Terre-net Média)
En juillet 2006, les propriétaires de ces champs, agriculteurs l'un dans le Lot-et-Garonne, l'autre en Haute-Garonne, avaient remporté une victoire judiciaire, le juge des référés ayant ordonné à l'organisation écologique de retirer du site les données les concernant. En effet, la 17e chambre correctionnelle a estimé que dans cette affaire de dégradation --faits qui étaient reprochés au directeur de Greenpeace France, Pascal Husting-- l'action publique ne pouvait être mise en mouvement que par le ministère public, et non par une plainte avec constitution de partie civile comme cela a été le cas. Elle a donc jugé les plaintes des deux maïsiculteurs, Claude Menara et Gilles Metge, "irrecevables" et a "constaté que l'action publique n'avait pas été régulièrement mise en mouvement".

Dans la nuit du 26 au 27 juillet, Claude Menara avait vu 0,15 hectare de son champ fauché, les tiges de maïs ayant été couchées de façon à former un cercle marqué d'une croix. Cette dégradation avait immédiatement été revendiquée par Greenpeace qui avait intégralement réparé les dommages. Par cette action médiatique, l'organisation militait en faveur du droit pour tout citoyen de connaître les lieux où sont cultivés les Ogm. Les deux agriculteurs estimaient qu'en publiant la carte de France des champs Ogm, assortie d'un texte stigmatisant la culture des organismes génétiquement modifiés, Greenpeace avait tout simplement "provoqué" les actions de fauchage.

Partager
Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole