Les cours se sont situés aux environs de 150 euros pour les négociations conduites par des courtiers et entre 300 et 400 euros pour le marché des particuliers, a précisé Francis Gillet, président du syndicat. "Depuis la sécheresse de 2003, les mycorhizes des chênes truffiers ont souffert", a expliqué M. Gillet, à propos de la faible production "aujourd'hui immature, mais qui sera de très bonne qualité".
Selon Philippe Desantis, vice-président de ce syndicat professionnel, le manque de maturité des champignons est "dû à un manque de germination à la suite d'un printemps trop froid". En ouvrant officiellement ce marché qui aura lieu désormais tous les jeudis matin sur la place du village jusqu'au début mars, M. Gillet a averti les producteurs sur le respect du règlement du syndicat, en particulier sur la traçabilité et l'obligation de séparer les petites et les grosses truffes qui doivent être brossées à sec. "Des contrôles sur l'origine et la qualité auront lieu. Ceux qui ne respectent pas les règles seront exclus définitivement du marché" a-t-il prévenu.
« Aujourd'hui immature, mais qui sera de très bonne qualité »
En trois ans, les prix et la production mise en vente sur le marché d'Aups dont c'était jeudi la 36e édition, ont fluctué en fonction des conditions météorologiques. De 3 tonnes en 2005 avec un cours initial de 300 euros le kilo, la production est tombée à 800 kilos en 2006 avec des cours qui ont frôlé les 700 euros le kilo. Elle a été d'environ deux tonnes en 2007 avec des cours qui ont oscillé entre 400 et 600 euros le kilo.