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A propos de la coexistence des cultures Ogm et non Ogm, ils espèrent que « le renforcement des exigences en matière d'évaluation et d’autorisation sur le territoire de l’Union n’entraînera pas de retards supplémentaires en ce qui concerne les autorisations en attente ».
Les professionnels des semences soulignent en France l’absence de vision politique claire en matière d’Ogm. « Alors qu’une loi a été votée en 2008, aucun décret n’est paru », déplorent-ils. Ces responsables professionnels espèrent que l’UE appliquera la réglementation européenne et les cultures en attente seront autorisées dans les délais. La France n’aurait alors plus que la marche à suivre.
« Proposer un cadre légal c’est bien, tout faire pour le mettre en application c’est mieux. Les agriculteurs et les consommateurs français et européens doivent avoir le choix de produire et de consommer avec ou sans Ogm », défend Philippe Gracien , porte parole des professionnels des semences et de la protection des plantes (1).