![]() Objectif: exporter 9 millions de tonnes de blé vers des pays tiers (hors Union européenne) (© Terre-net Média) |
Les prévisions pour l’orge s’établissent à 3,4 millions de tonnes vers l’Union européenne et à 1,5 million de tonnes à destination des pays tiers. Quant au maïs, le marché européen porterait sur 5 millions de tonnes pour la France et à 3,5 millions de tonnes à destination des pays tiers. Le maïs est concurrencé à la fois par des origines en provenance de pays dont les monnaies ont été dévaluées mais aussi par l’abondance du blé fourrager disponible sur les marchés.
En fin de campagne, la France doit s’attendre à des stocks en partie reconstitués pour les trois principales céréales. Ceux en blé estimés à 3,6 millions (+1 Mt) de tonnes pèseront sur les stocks mondiaux eux aussi en hausse de 32 millions de tonnes pour atteindre 150 millions de tonnes. En orge, les prévisions s’établissent à 28 millions de tonnes au niveau mondial (+6Mt) et à 1,9 Mt pour la France.
Pour le maïs, situation contrastée entre la France et le Monde. Les stocks de fin de campagne seraient en hausse de 1,3 million de tonnes en France par rapport à juin 2008 (3,5 millions de tonnes au total) mais en recul de 16 millions de tonne au niveau mondial (114 millions de tonnes attendus pour juin 2009). Les productions en recul en Argentine et aux Etats Unis ne sont pas compensées par les bons résultats en Turquie en Ukraine ou encore dans de l’Union.
Au final, le niveau des stocks mondiaux de céréales prévus pour la fin de campagne de 2008-2009, à peine supérieurs à ceux 2007/2008, ne justifie pas, selon l’Onigc, la chute vertigineuse des cours des trois principales céréales à des niveaux souvent inférieurs aux coûts de production. Pas plus que ne l’étaient les hausses vertigineuses des prix mondiaux de 2007-2008, essentiellement dues à des phénomènes spéculatifs.